The 2002 Canadian Contraception Study: Part I

https://doi.org/10.1016/S1701-2163(16)30377-2Get rights and content

Abstract

Objectives: To investigate the contraception and sexual health-related awareness, attitudes, and practices of a representative sample of Canadian women of childbearing age.

Methods: A self-report survey was mailed to a national sample of 3345 women, aged 15 to 44 years, who were members of a pre-recruited market research panel. Survey questions and methodology were similar to 3 previous Canadian Contraception Studies, allowing for description of current patterns of behaviours and beliefs and comparison of trends over time.

Results: Of 3345 women contacted, 1582 returned completed surveys, for a response rate of 47. 3%. Responses were weighted to represent Canadian women by region, age, and marital status on the basis of current census data. Eighty-six percent of women sampled had ever had sexual intercourse and 78% were currently sexually active. Women’s familiarity with oral contraceptives and condoms as methods of contraception was high (96% and 93%, respectively), but familiarity with other methods was much lower (sterilization, 62%; withdrawal, 59%; the morning-after pill, 57%; intrauterine devices, 50%; depot [injectable] medroxyprogesterone acetate, 38%). A very favourable opinion was held by 63% of respondents concerning oral contraceptives, by 38% concerning condoms, and by 39% and 28% concerning male and female sterilization, respectively. Among respondents who have ever had sexual intercourse, the most frequently used current methods were oral contraceptives (32%), condoms (21 %), male sterilization (15%), female sterilization (8%), and withdrawal (6%). Nine percent of these respondents reported using no method of contraception at all. The currently reported rate of female sterilization is the lowest ever recorded in Canada. Survey results show that adherence to contraceptive methods is a challenge for many women and their partners, and that risk of sexually transmitted disease is an ongoing concern.

Conclusion: This study provides a wide-ranging examination of contraception awareness, beliefs, and use among Canadian women that may provide guidance for clinical and public health practice. Part I of this report describes the methodology of the 2002 Canadian Contraception Study and the overall results of this study; Part 2 considers results pertaining specifically to adolescent women and women in their later reproductive years, reports on indicators of women’s sexual function and reproductive health history, describes approaches to addressing challenges in contraception counselling, and presents data concerning trends in Canadian women’s awareness and use of contraception over the past 2 decades.

Résumé

Objectifs: Explorer les connaissances, les attitudes et les pratiques, en matière de contraception et de santé sexuelle, d’un échantillon représentatif de Canadiennes en âge de procréer.

Méthodes: Un sondage d’auto-évaluation a été posté à un échantillon national de 3345 femmes, âgées de 15 à 44 ans, qui faisaient partie d’un panel d’étude de marché prérecruté. Les questions et la méthodologie du sondage étaient semblables à celles de trois études canadiennes sur la contraception précédentes, ce qui a permis la description des tendances actuelles en matière de comportements et de croyances, ainsi que la comparaison des tendances dans le temps.

Résultats: Des 3345 femmes sollicitées, 1582 ont retourné des sondages remplis, ce qui représente un taux de réponse de 47,3 %. Les réponses ont été pondérées afin de représenter les Canadiennes par région, âge et état matrimonial en fonction des données actuelles du recensement. Quatre-vingt-six pour cent des femmes interrogées avaient déjà vécu une relation sexuelle et 78 % d’entre elles étaient actives sur le plan sexuel au moment de l’étude. La familiarité des femmes avec les contraceptifs oraux et les condoms en tant que moyens de contraception était élevée (96 % et 93 %, respectivement); toutefois, leur familiarité avec les autres méthodes était beaucoup plus faible (stérilisation, 62 %; coït interrompu, 59 %; la pilule du lendemain, 57 %; les dispositifs intra-utérins, 50 %; l’acétate de médroxyprogestérone-retard [en injection], 38 %). Une opinion très favorable était partagée par 63 % des répondantes au sujet des contraceptifs oraux, par 38 % d’entre elles au sujet des condoms, ainsi que par 39 % et 28 % d’entre elles au sujet de la stérilisation masculine et féminine, respectivement. Parmi les répondantes qui avaient déjà vécu une relation sexuelle, les méthodes les plus fréquemment utilisées étaient les contraceptifs oraux (32 %), les condoms (21 %), la stérilisation masculine (15 %), la stérilisation féminine (8 %) et le coït interrompu (6 %). Neuf pour cent de ces répondantes ont signalé qu’elles n’utilisaient aucun moyen de contraception. Le taux actuellement signalé de stérilisation féminine représente le plus bas taux jamais constaté au Canada. Les résultats du sondage indiquent que l’observance d’un moyen de contraception constitue un défi pour de nombreuses femmes et leurs partenaires, et que le risque de contracter une maladie transmissible sexuellement représente une préoccupation permanente.

Conclusion: Cette étude offre un vaste examen des connaissances, des croyances et des pratiques des Canadiennes au sujet de la contraception qui pourrait orienter les pratiques en matière de soins cliniques et de santé publique. La première partie de ce rapport décrit la méthodologie utilisée dans le cadre de l’étude canadienne sur la contraception de 2002, ainsi que les résultats globaux de celle-ci; la deuxième partie du rapport, quant à elle, se penche sur les résultats portant particulièrement sur les adolescentes et les femmes qui en sont à la fin de leur période de fertilité, rend compte des indicateurs propres à la fonction sexuelle et aux antécédents de santé génésique des femmes, décrit les approches visant à relever les défis en matière de counseling sur la contraception, et présente les données concernant les tendances, quant aux connaissances et aux pratiques liées à la contraception, qui ont été constatées chez les Canadiennes au cours des deux dernières décennies.

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    In one Canadian study, 44% of girls in Grade 12 were currently using alcohol (Leatherdale and Burkhalter, 2012) and another reported that the prevalence of alcohol use during pregnancy was as high as 60% in some Canadian populations (Fortin et al., 2016). The fact that about half of all pregnancies are unplanned, and reliable adherence to contraception is lacking (Fisher et al., 2004a,b; Finer and Zolna, 2016) puts a significant number of fetuses at-risk for prenatal alcohol exposure and underscores the importance of awareness and understanding of the risks of alcohol use in pregnancy. Alcohol was first recognized as a neurobehavioral teratogen in the later 1960s (Lemoine et al., 1968) and 1970s (Jones et al., 1973; Jones and Smith, 1973) and those observations catalyzed almost 50 years of research into the effects of prenatal alcohol exposure on the brain and behavior and, more recently, on the physical health status across the lifespan of individuals prenatally exposed.

  • No. 245-Alcohol Use and Pregnancy Consensus Clinical Guidelines

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    2017, Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada
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    Citation Excerpt :

    Les modes de CU sont conçus pour une utilisation occasionnelle, principalement à titre d’appoint aux modes réguliers de contraception. Bien que la contraception d’urgence soit disponible au Canada depuis près de 30 ans, seulement 57 % des Canadiennes étaient, en 2002, conscientes de leur existence4. Au Canada, de 40 % à 50 % des grossesses demeurent non souhaitées, et ce, malgré la vaste disponibilité de moyens de contraception5,6; de plus, en 2006, 91 310 avortements ont été menés au Canada7.

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